Elle doit son nom au littérateur Charles Nodier qui passa une partie de son enfance au n° 11.
Elle fut d’abord la rue Neuve, puis rue Voltaire sous la révolution, puis encore rue Neuve…
C’est l’intendant Barthélémy de Vanolles qui, reprenant un projet de Vauban, demanda le percement de cette rue en 1739.
L’intendant Lacoré y fit édifier à partir de 1770 l’Hôtel de l’Intendance afin de donner l’exemple de construction mais il dut rendre une ordonnance en 1773,qui obligeait les propriétaires de parcelles situées de part et d’autre de la rue à construire avant le printemps suivant, afin d’activer un peu sa lente urbanisation.
C’est Gustave Vieille qui le construisit pour la famille Bretillot. Il y affiche dans les décors toute la palette de ses connaissances, ce qui est typique des motivations architecturales de la fin du XIXe. Répertorié aux monuments historiques.
Les numéros impairs de la rue sont très bien exposés… à la pluie et les façades sont nettoyés régulièrement par le ciel !
La sirène est du XVIe siècle et attribuée à Lullier, Nicole Bonvalot, épouse de Nicolas de Granvelle, lui ayant servi de modèle.
Cette sirène ornait à l’origine la fontaine de la cour du Palais Granvelle.
C’est également rue Charles Nodier que l’on trouve la Préfecture