Ces bâtiments furent élevés à partir de 1686 pour remplacer l’hôpital Saint-Jacques-des-Arènes qui se trouvait depuis le XIIe siècle de l’autre côté du Doubs, à l’extrémité de la rue des Arènes. Les travaux s’achevèrent au début du XVIIIe siècle.
La grille d’entrée exécutée par le serrurier Nicolas Chapuis en 1703 a été remplacée par une copie. On peut y lire une inscription tirée des psaumes « Tibi derelictus est pauper. Orphano tu eris adjutor. » (c’est à toi qu’est abandonné le pauvre. Tu seras le secours de l’orphelin). L’hôpital Saint-Jacques fut jusqu’en 1956 la maison mère des soeurs hospitalières de l’ordre de Notre-Dame des sept douleurs, issues de l’hospice de Baune.
On peut voir, dans une niche entre les grilles et la porte, un buste en bronze de soeur Marthe, Anne Biget, dévouée toute sa vie aux malades et prisonniers amenés à Besançon par les guerres de la Révolution et de l’Empire, et dont les mérites furent reconnus par l’Europe entière : elle fut décorée par l’empereur d’Autriche, le roi de Prusse, l’empereur de Russie et le roi Louis XVIII.
Répertorié aux Monuments Historiques.
L’Hôpital Saint-Jacques est un ancien hôpital situé dans le centre-ville de Besançon, en Franche-Comté. Il a été fondé en 1184 par l’Ordre des Chevaliers de Malte et a été utilisé comme hôpital jusqu’en 1984.
L’hôpital est un exemple de l’architecture hospitalière médiévale et est classé monument historique depuis 1929. Il est composé de plusieurs bâtiments historiques, dont l’église Saint-Jacques, la chapelle Saint-Louis et le cloître.
Aujourd’hui, l’Hôpital Saint-Jacques abrite plusieurs institutions culturelles, notamment le Musée du Temps, le Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle, ainsi que des bureaux administratifs.
En somme, l’Hôpital Saint-Jacques est un lieu incontournable de Besançon, offrant un aperçu de l’histoire de la ville ainsi qu’une expérience culturelle unique grâce aux institutions culturelles qui y sont installées.